Classique des classiques, « Le lac des cygnes » continue de fasciner et se jouera à nouveau à Bastille et à Chaillot. Enquête sur les raisons d’un succès intemporel.
Depuis sa création en 1877 à Moscou, « Le lac des cygnes » en aura vu de toutes les couleurs. Des cygnes-ballerines aux (faux) crânes rasés chez le génial Mats Ek, en version queer avec l’Anglais Matthew Bourne ou carrément sur l’eau grâce à Alexander Ekman. Pourtant, la danse résiste encore et toujours, même si l’ombre de Marius Petipa s’estompe parfois. Le Ballet de l’Opéra de Paris y va ce mois-ci de sa version, créée par Rudolf Noureev en 1984. « Rudolf y avait mis l’accent sur la psychologie du prince, ce qui rend sa mise en scène si moderne, témoigne l’étoile Germain Louvet,…